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L’État suspend la privatisation d’Aéroports de Paris à cause du coronavirus
« Dans l’immédiat, la question de la privatisation d’ADP ne saurait se poser », a dit la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye le mercredi 11 mars lors du compte rendu du conseil des ministres. « En tout état de cause l’instabilité actuelle des marchés montre que les conditions de marché ne sont pas du tout favorables. » Il s’agit d’un « report conjoncturel », précise le cabinet du ministre de l’Économie.
À cause du coronavirus et des annulations en cascade, le secteur aérien est en difficulté et l’action d’ADP ne cesse de chuter depuis la fin du mois de février. À 15h15 ce mercredi, elle perdait plus de 4% sur la journée. L’épidémie qui a commencé en Chine fin janvier provoque la crise la plus grave pour le secteur du transport aérien depuis les attentats du 11-Septembre et la crise financière de 2008-2009.
La campagne en vue d’un référendum se termine ce jeudi 12 mars à minuit. Les opposants à la privatisation des Aéroports de Paris (ADP) n’auront pas recueilli les signatures de 4,7 millions d’électeurs français nécessaires pour déclencher un référendum d’initiative partagée (RIP). Actuellement, 1 .072. 600 personnes ont signé, mais les dysfonctionnements du site ont empêché bon nombre de citoyens de signer.
Par ailleurs, l’actuel PDG d’Aéroports de Paris, Augustin de Romanet, a été testé positif au Covid-19.
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