• Gouvernement secret ,l’origine, l’identité, et le but de MJ-12 (2sur2)

    Voir la 1ère partie: Ici

    L’ARGENT EST LA METHODE FONDAMENTALE DE CONTROLE.

    Les plus grandes publications O.V.N.I. sont sans aucun doute contrôlées et sont très probablement, comme dans le cas de la revue O.V.N.I., financièrement soutenues et contrôlées par la CIA Vicki Cooper (aucun rapport avec moi), l’éditeur et le propriétaire de O.V.N.I., a raconté à ses amis et ses proches que pendant au moins deux ans, la CIA a fait pression sur son magazine. Ron Rogehn et Lee Graham, se souviennent de l’été 1988 où Vicki les a interviewé à la résidence de Mr Graham, à Huntington Beach. Après que l’interview se soit terminée, Vicki Cooper s’est dirigée vers sa voiture, s’est retournée et a mystérieusement crié : « vous savez, mon magasine pourrait être financé par la CIA ».

    J’ai parlé à des amis et à des connaissances de Mme Cooper qui m’ont juré qu’elle avait affirmé à plusieurs reprises que « la CIA contrôle le magasine O.V.N.I. ». L’oncle de Vicki Cooper, Grant Cooper, était l’avocat de Sirhan, qui n’a même pas essayé de défendre son client. Il était important pour le gouvernement secret et la CIA que Sirhan soit désigné comme étant « le seul assassin ». Grant Cooper a des liens considérables avec la CIA et le groupe de Johnny Rosselli.

    Nous avons découvert que le fils de Vicki est allé à l’académie Militaire du West Point. Quel superbe moyen de contrôler un magasine ! « si vous ne jouez pas le jeu, vous n’aurez pas le diplôme ». J’ai découvert que la personne qui a trouvé un appartement à Vicki Cooper lorsqu’elle est arrivée à Los Angeles est Barry Taff, un employé de longue date des services de renseignements (oui, au pluriel) et protégé de longue date du professeur John Lilly et du professeur J.West, le premier expert du gouvernement dans la manipulation de l’esprit.

    Ces hommes ont été impliqué dans la plus terrible expérimentation jamais mise en œuvre pour le contrôle total des individus. Je pense que ce n’est pas une coïncidence innocente si l’appartement de Taff est directement au dessus de celui de Vicki. Tout cela m’a été confirmé de manière indépendante dans une lettre écrite par Mr Martin Cannon, un chercheur de Los Angeles. La lettre peut être trouvée dans l’appendice.

    La preuve la plus accablante du contrôle du magasine O.V.N.I. et de Vicki Cooper vient de Don Ecker. A la conférence du M.U.F.O.N. de 1989, Don Ecker a fait preuve de si peu d’inhibition qu’il a pu relater l’histoire suivante à moi et à deux autres.

    Selon Don Ecker, Vicki Cooper travaillait pour l’infâme Madame Mayflower. Les fédéraux essayaient d’attraper Madame et ont trouvé Vicki. Mme Cooper a été arrêtée et menacée de passer le reste de sa vie en prison si elle ne coopérait pas. Vicki s’est retournée selon Ecker, et a donné son employeur. Depuis que Vicki avait apparemment eu quelque chose à voir avec l’opération de comptabilité, elle est devenue un témoin clé. La société Madame Mayflower a été fermée et mise en prison grâce au témoignage de Mme Cooper.

    C’est selon Don Ecker, ce qui s’est passé, si il a dit la vérité. Nous n’avons aucune raison de croire qu’il mentait. Je ne sais pas pourquoi Don Ecker nous l’a dit. Peut-être qu’il n’aime pas Vicki, ou peut être que lui aussi comme Lear et Friedman, a cru que j’étais un des leurs (ce sera une journée très froide en enfer).

    Selon Ecker, il a été dit à Vicki Cooper de quitter la ville et d’en rester dehors. Il lui a été donné de l’argent et il lui a été dit de créer le magasine O.V.N.I. à Los Angeles. Il lui a été dit qu’elle devait imprimer des informations qui lui seraient fournies. Bien sûr, vous lisez dans O.V.N.I. des informations sur les O.V.N.I. soit disant provenant de fuites du gouvernement, toujours écrites par quelqu’un qui ne peut pas être contacté.

    C’est toujours écrit sous un pseudonyme et personne ne peut vérifier l’information. Vicki est intransigeante sur le choix des nouvelles et des informations à imprimer, en fonction de ce qu’elle considère être le mieux pour ses lecteurs, comme si ils n’avaient pas de cerveau pour y réfléchir par eux-mêmes. Elle s’adonne à la calomnie.

    Don Ecker clame avoir été un membre des renseignements militaires, les Bérets Verts, et plus tard officier de police à Boise, dans l’Idaho. Don dit avoir eu un total de 10 ans d’expérience en tant qu’enquêteur à la criminelle.

    Le département de police de Boise a dénié, lorsqu’on le lui a demandé par téléphone, avoir eu connaissance de Mr Ecker. J’ai demandé à Don de fournir une copie de ses registres de service de l’armée, mais il a refusé. Ecker se donne lui-même le nom d’expert O.V.N.I. et s’est affublé lui-même (oui, vous l’aviez deviné) du titre d’ «ovniologue ». Il soupoudre ses articles de mots comme « ovniologique », et ne sait pas le moins du monde ce que cela signifie.

    Il confirme la plupart des informations que j’ai divulguées quand il parle à des groupes de personnes. Il a fourni des bases de données avec une quantité monstrueuse de fichiers qui confirment tout ce que j’ai pu dire. Ecker les a probablement fabriqués lui-même, puisqu’ils sont tous anonymes.

    Il dit que les aliénigènes mutilent les humains comme du bétail. Don Ecker, de même que Vicki Cooper, pratique la calomnie.

    Selon des sources légitimes de responsables policiers, Ecker ment au public.             Il a été gardien à la prison d’état de l’Idaho de Septembre 1981 à Septembre 1982, quand il a quitté ce poste pour devenir un stagiaire adjoint au département des narcotiques du Sheriff du comté de Canyon. Donald Francis Ecker II a été licencié après seulement six semaines pour « mauvaise conduite ».

    Mr Ecker est retourné à la prison d’état de l’Idaho où il a été employé comme gardien jusqu’à Juillet 1987, où il a perdu sa jambe gauche dans un accident de tir au fusil pendant un exercice d’entraînement.

    Des sources révèlent aussi que Donald Francis Ecker II est un fugitif devant la justice. Les autorités de l’Idaho possèdent plusieurs mandats d’arrêts concernant Mr Ecker.

    Vous devez comprendre que le gouvernement ne permettra à personne ou à aucun groupe de personnes de mettre au grand jour le secret le plus hautement classifié au monde- si il peut l’en empêcher. Il aura toujours à sa disposition des agents pour contrôler les groupes, les publications, et les informations relatifs aux O.V.N.I. .

    Si les aliénigènes n’étaient pas réels et que toute l’histoire se révélait être le plus grand canular ayant jamais été monté, qui pensez-vous, au juste, aurait comploté tout cela?

    Si l’histoire cachée est vraie, tout au long de l’Histoire, les aliénigènes n’ont cessé de manipuler et de régenter l’humanité par le biais de diverses sociétés secrètes, de l’occultisme, de la magie, de la sorcellerie et de la religion.

    Le Conseil des relations étrangères et la Commission trilatérale maîtrisent parfaitement la technologie extranéenne et exercent un contrôle absolu sur l’économie nationale.

    Eisenhower fut le dernier président à avoir une vue d’ensemble du dossier extranéen. Tous les présidents qui lui ont succédé n’en ont su que les seuls éléments que Majesty douze et les services de renseignements voulaient bien leur laisser savoir et, croyez-moi, c’était loin d’être la vérité.

    A la plupart des nouveaux présidents, Majesty douze donnait des aliénigènes l’image d’une civilisation perdue qui ne cherchait qu’à nous gratifier de dons technologiques en gage de remerciement pour leur avoir permis d’installer leurs quartiers sur notre planète et de renaître ainsi de leurs cendres.

    Dans certains cas, le Président n’en a rien su. Les présidents ont gobé cette histoire à tour de rôle ou n’ont tout simplement rien su.

    Et, depuis tout ce temps, combien d’innocentes victimes ont à vivre les indicibles atrocités que des aliénigènes et des hommes leur font subir à titre d’expériences scientifiques dans leurs laboratoires souterrains?

    Je ne suis pas arrivé à déterminer exactement ce qu’ils leur font. Plusieurs personnes sont kidnappées et condamnées à vivre avec des dommages psychologiques et physiques pour le reste de leur vie. Est-ce que cela pourrait être en fait une opération de contrôle de l’esprit par la CIA?

    Selon les documents que j’ai vus, un citoyen sur quarante serait porteur d’un implant.

    Je n’ai toujours pas découvert le but de ces minuscules appareils, mais le gouvernement semble croire que les aliénigènes les utilisent pour se «monter» une armée d’individus qui puisse être «mise en marche» et se retourner contre nous au signal donné. Il est important que vous sachiez qu’à l’heure actuelle nous sommes encore loin de pouvoir nous mesurer aux aliénigènes.

    Le 26 avril 1989, j’ai fait parvenir au Sénat américain et à la Chambre des Représentants 536 exemplaires d’une «pétition accusatoire» et, à cette date, le 23 Novembre 1990, j’ai reçu 6 réponses, seulement 4 de plus qu’en mai 1989.

    Les conclusions sont inévitables

    1) Il y a des hommes qui ont échafaudé une structure secrète pour étayer leur pouvoir en se basant sur la croyance que la planète Terre, soit par suite de notre propre ignorance, soit en vertu d’un décret divin, est appelée à se détruire un jour ou l’autre d’ici peu. Ils croient sincèrement être en train de faire le bon geste pour tenter de sauver l’humanité, mais il est cruellement ironique qu’ils se soient crus obligés de s’allier à une race extranéenne dont la condition était d’être elle-même engagée dans un combat désespéré pour assurer sa propre survie.

    Cette entreprise conjointe a nécessité, tant moralement que légalement, une foule de compromis dont on découvre aujourd’hui l’ineptie et que l’on se doit de corriger en commençant par exiger des responsables qu’ils nous rendent compte de leurs actions. Pour autant que je comprenne la crainte et l’urgence qui ont pu motiver leur décision de ne pas en parler à la population, je ne les en excuse pas davantage.

    L’Histoire est jalonnée de ces puissants groupuscules qui se sont toujours crus les seuls capables de décider du sort de millions d’êtres alors qu’ils n’ont jamais fait que provoquer des fléaux. Notre grande civilisation doit son existence même à son respect des principes de la liberté et de la démocratie. Je suis convaincu, au plus profond de moi-même, qu’aucune nation ne pourra jamais être prospère en faisant fi de ces principes. Il est temps de tout révéler au public et d’unir nos efforts pour sauver l’humanité toute entière.

    2) Nous sommes actuellement manipulés par les puissances extranéennes et les pouvoirs humains qui se sont coalisés en un gouvernement mondial pour asservir à leurs ambitions une partie de l’humanité. Ceci a été jugé nécessaire pour résoudre la question primordiale : « qui parlera au nom de la planète Terre ? ». Il a été décidé que l’homme n’est pas assez mature dans son développement évolutionnaire pour être fiable dans sa manière d’agir correctement avec une race extranéenne.

    Nous avons déjà assez de problème entre les différentes races humaines, aussi que se passerait-il si une race totalement étrangère extraterrestre était introduite ? Serait-elle lynchée, lui cracherait-on au visage, ou lui tirerait-on dessus ? Est-ce que la discrimination résulterait en des rencontres désagréables qui condamneraient l’humanité comme conséquence de leur très évidente technologie supérieure ? Est-ce que nos dirigeants ont décidé de nous isoler dans notre parc ?

    Le seul moyen d’empêcher ce scénario d’avoir lieu est de provoquer un bond dans l’évolution des consciences, un changement radical pour la race humaine toute entière.

    Je n’ai aucune idée de la manière dont cela peut être fait, mais je sais que cela a désespérément besoin d’être fait. Cela doit être fait très rapidement et très silencieusement.

    3) Les gouvernements officiels se sont fait entièrement berner par les forces extranéenes qui, quant à elles, n’ont d’autre intérêt que de nous réduire tous à l’esclavage, quitte à anéantir la totalité de l’espèce humaine.

    Là encore, nous devons tout faire en notre pouvoir pour empêcher cela d’arriver.

    Si rien de ce qui précède n’est vrai, il se produit toutefois actuellement des événements qui dépassent notre entendement; mais, quoi qu’il en soit, notre première responsabilité est d’exiger la vérité, car nous ne pouvons que nous blâmer nous-mêmes d’être sur le point de récolter les fruits que nous avons produits par nos propres actions et, surtout, par notre inaction depuis 44 ans. Puisque c’est de notre faute, nous sommes les seuls à pouvoir changer les événements futurs. L’éducation me semble la majeure partie de la solution. L’autre partie est l’abolition du secret.

    Il est toujours possible que j’ai été manipulé et que tout le scénario extranéen soit le plus grand canular de l’histoire dans le but de créer un ennemi étranger provenant de l’espace extérieur, de manière à accélérer la formation d’un gouvernement mondial. J’ai trouvé une preuve que cela pourrait être vrai. Je l’ai incluse dans l’appendice. Je vous conseille de considérer ce scénario comme probable.

    Est-ce par indolence, ignorance ou naïveté que nous avons abdiqué notre plus élémentaire devoir politique en cessant d’être vigilants à l’égard d’un gouvernement qui se targue d’être fondé «sur le peuple, par le peuple et pour le peuple» et dont la structure même avait été conçue pour éviter qu’une poignée d’individus puisse aussi sournoisement décider de la destinée de ce peuple?

    Si nous avions accompli notre devoir, ce genre de situation n’aurait jamais pu survenir, mais la plupart d’entre nous ignorent jusqu’aux fonctions les plus fondamentales de notre gouvernement.

    Nous sommes décidément devenus un vrai troupeau de moutons, et à quoi sont finalement destinés des moutons sinon qu’à l’abattoir? Il est temps de nous relever pour nous tenir debout comme nos pères et marcher droit comme des êtres humains.

    Je vous rappellerai seulement que les camps d’extermination nazis dépassaient aussi l’imagination et non seulement celle des Juifs d’Europe mais celle de toutes les nations de ce monde. Les Juifs captifs ont marché avec obéissance vers les chambres à gaz, et pourtant ils avaient été mis en garde, eux aussi!

    Vous devez comprendre que, réel ou non, la présence des aliénigènes a été utilisée pour neutraliser certaines grandes différentes parties de la population : «ne vous inquiétez pas, les généreux frères de l’espace vous sauveront ». Cela peut aussi être utilisé pour combler un manque de menace extraterrestre pour justifier la formation d’un Nouvel Ordre Mondial : «les aliénigènes sont parmi nous ».

    L’information la plus importante dont vous aurez besoin pour déterminer vos futures actions est que ce Nouvel Ordre Mondial exige la destruction de la souveraineté des nations, ceci incluant les Etats-Unis.

    Le nouvel ordre mondial ne peut pas et ne devra pas permettre à notre constitution de continuer à exister.

    Le Nouvel Ordre Mondial sera un système socialiste totalitaire.

    Nous serons des esclaves enchaînés à un système de contrôle économique sans argent liquide.

    Si la documentation que j’ai vue lorsque j’étais dans les services de renseignement de la Marine est véridique, alors ce que vous avez lu est probablement plus proche de la vérité que toute autre chose écrite. Si, par contre c’est un canular, alors ce que vous avez lu est exactement ce que les Illuminati veulent que vous croyiez.

    Je peux vous assurer sans l’ombre d’un doute que même si les aliénigènes ne sont pas réels, la technologie, elle, EST REELLE.

    Les vaisseaux à antigravité existent et des pilotes humains les conduisent. Moi et des millions d’autres, nous les avons vu. Ils sont en métal, ce sont des machines, ils ont différentes tailles et formes et sont très évidemment guidés par une forme intelligente.

    Si soudainement il y avait une menace envers ce monde en provenance d’une espèce d’une autre planète, nous oublierions tous ces petits conflits locaux qui ont lieu entre nos deux grands pays et nous comprendrions une fois pour toute que nous sommes en fait tous des êtres humains de cette Terre. Ronald Reagan s’adressant à Mikhail Gorbachev

    NDT : A noter qu’un président des Etats-Unis, Jimmy Carter, avait déclaré avant d’être élu président qu’il essaierait de clarifier le phénomène OVNI, car il avait fait lui-même une observation d’OVNI, observation qu’il avait officiellement consignée par écrit à l’époque aux autorités. Mais une fois en poste, il n’a jamais rien fait de la sorte.

    D’après une remarque de Mr Cooper : Lorsque le président Nixon a prononcé son discours de départ, il a annoncé qu’il dirait au peuple américain la vérité à propos des ONVI. Comme James Forrestal, Richard Nixon s’est retrouvé prisonnier à l’hôpital de la Marine de Bethesda. Mais contrairement à Forrestal, Nixon a survécu. Il est resté silencieux.

    La totalité des éléments de l’appendice (ce sont des photocopies de documents originaux comme des lettres, les registres de service de l’armée de Mr Cooper, des articles de journaux et des documents secrets déclassifiés) sont disponibles dans le livre dont est extrait ce document. Nous ne les reproduirons pas ici par manque de place (l’appendice fait près de 150 pages).

    Ci-joint un document écrit par Mr Cooper non disponible dans son livre, mais publié conjointement à une traduction de la version originale de 1989 de ce document, aux éditions Louise Courteau, dont le titre est : L’origine, l’identité, et le but de MJ-12 et présenté par Richard Glenn. A noter que cette traduction a servi de document de départ pour la traduction de la version révisée du livre de Mr Cooper

    J’ai récemment rencontré, par l’intermédiaire d’un ami, quelqu’un dont le témoignage a corroboré certains passages de mon dossier, intitulé MAJIC.TXT. Je suis sûr que cela va vous intéresser. Vous allez sans doute remarquer, à certains indices au cours de notre conversation, que j’ai essayé de vérifier si mon interlocuteur était vraiment au courant des faits relatés dans mon document. Il faut vous dire que je ne l’ai pas forcé à me révéler quoi que ce soit; je lui ai simplement demandé de lire un exemplaire de mon document et de me rappeler s’il le désirait. Je ne l’ai rencontré qu’à deux reprises, la première fois pour lui être présenté, et la seconde pour entendre ses commentaires à la suite de sa lecture

    Je prenais part à une réception organisée par un ami de longue date à l’occasion de Noël quand, au cours de la soirée, cet ami m’a pris à part pour me dire que l’un de ses invités aurait sans doute quelque chose d’intéressant à me révéler relativement aux informations que je venais tout juste de publier. Son intuition s’appuyait sur le fait que cet homme avait servi dans les forces armées pendant 21 ans et qu’il avait été assigné, entre autres, aux services de sécurité Delta. Cette coïncidence ne pouvait certes pas manquer de piquer ma curiosité. Aussi ai-je demandé à lui être présenté sur-le-champ.

    Dés l’abord, j’ai été impressionné par la vigueur de son physique grand, mince et droit, et la vivacité de son esprit, alors qu’il était presque septuagénaire. Seuls ses cheveux gris trahissaient son âge, mais il avait le maintien altier de celui qui est depuis longtemps rompu à la discipline militaire.

    J’ai entamé la conversation en lui confiant que j’avais moi-même été longtemps engagé dans la Marine. Puis je lui ai demandé où il avait été cantonné. Il m’a répondu avoir accompli la majeure partie de son service dans le Colorado, le Nouveau-Mexique, le Névada et à la base aérienne d’Edwards en Floride. Je lui ai alors fait part de mon étonnement de ce qu’il ait pu être affecté à une base de l’armée de l’air, lui qui était de l’armée de terre. «C’est vrai, m’a-t-il répliqué, mais je travaillais pour les services Delta, et nous assurions la sécurité de plusieurs projets inter-armées.»

    Je lui ai ensuite demandé s’il avait déjà entendu parler du projet REDLIGHT. J’ai remarqué qu’il est aussitôt devenu mal à l’aise – Les yeux mi-clos, il a jeté un coup d’oeil autour comme s’il cherchait un endroit plus discret. «C’est possible, a-t-il repris, mais vous devez bien savoir, puisque vous étiez
    dans la Marine, que je ne peux rien divulguer des opérations auxquelles j’étais affecté.» J’espérais le rassurer en lui expliquant que j’avais sans doute exercé le même genre de fonctions, ayant moi-même travaillé aux renseignements de la Marine pendant un certain temps. Mais, depuis que j’avais mentionné le nom de Redlight, rien n’y faisait pour arriver à dissiper son malaise.

    Nous avons encore échangé quelques paroles puis je me suis excusé pour aller rejoindre mon copain, à qui j’ai demandé s’il pouvait me remettre son exemplaire de mon MAJIC.TXT. Après s’être absenté quelques instants, il est revenu avec le document en main.

    J’ai attendu que le vétéran de l’armée prenne congé pour le suivre à son automobile. Je lui ai présenté le document pour qu’il regarde le dessin que j’avais esquissé à l’endos. Malgré sa hâte de quitter les lieux, il a néanmoins pris le temps, pendant que je l’observais en silence, d’examiner cette reproduction de l’Insigne trilatéral.

    Il m’a d’abord demandé où j’avais vu cet emblème et je lui ai répondu que je le tenais des services de renseignements de la Marine. Puis c’est moi qui me suis informé si lui-même le connaissait, ce à quoi il m’a dit l’avoir vu sur une pièce d’équipement. «Savez-vous de quel type d’équipement il s’agit?» m’a-t-il demandé. «D’un appareil qui ne fait pas de bruit», lui ai-je dit. «Ainsi, a-t-il repris, vous savez exactement en quoi consiste le projet Redlight!»

    J’en ai alors profité pour lui expliquer que le document qu’il tenait dans les mains contenait justement toute mon information à ce sujet et que j’aimerais bien qu’il le lise d’abord et me donne ensuite rendez-vous pour me raconter sa propre expérience par rapport à ce dossier. Je lui ai assuré que je ne révélais jamais l’identité de mes sources, donc a fortiori la sienne. Il m’a alors regardé droit dans les yeux en me prévenant que, si jamais je l’impliquais dans cette affaire en rapportant notre conversation, il n’éprouverait aucun remords à me faire passer pour un menteur devant tout le monde.

    Je comprenais parfaitement sa méfiance et, pour lui garantir ma bonne foi, je lui ai conseillé de s’enquérir à mon sujet auprès de notre ami commun, qu’il connaissait «depuis près de sept ans», m’a-t-il dit. Il m’a salué et est parti en emportant mon document.

    Il m’a téléphoné quelques jours plus tard pour me donner rendez-vous en plein jour la veille de Noël. Nous avons convenu de nous rencontrer à une table de pique-nique dans un parc. La première chose qu’il a dite en me voyant a été d’insister à nouveau pour que son nom ne soit jamais mêlé à ce que je pourrais faire ou dire, et il a ajouté qu’il ne voulait jamais plus me revoir après cette rencontre.

    J’ai accepté ses conditions et il m’a alors donné son numéro de téléphone pour que je le prévienne si jamais je découvrais par la suite que sa sécurité était compromise. Après avoir acquiescé à cette autre requête, je lui ai demandé la raison pour laquelle il avait finalement accepté de me parler de son rôle dans ce dossier. «Pour la même raison qui vous pousse aussi à en parler, m’a-t-il rétorqué. Toute cette affaire prend une très mauvaise
    tournure et cela ne présage rien de bon. »

    Je lui ai proposé de me raconter ce qu’il savait, mais il préférait que je lui pose des questions. Par ailleurs, il a refusé que j’enregistre ses réponses sur mon magnétophone, de peur qu’on identifie sa voix. Je me suis soumis d’autant plus volontiers qu’il avait tout à fait raison. Il a cependant consenti à me laisser prendre des notes par écrit.

    Voici donc la reconstitution partielle de notre conversation, que je me suis empressé de rédiger aussitôt arrivé chez moi. Etant donné que je ne connaissais pas cet homme, je n’ai aucun point auquel me référer pour évaluer le bien-fondé de ses propos ou l’authenticité de ses renseignements. Par contre, je le crois sincère, car il lui aurait fallu être un acteur doué d’un talent vraiment exceptionnel pour arriver à exprimer toute la gamme des émotions qui se sont dessinées sur son visage au fur et à mesure de ses révélations.

    Cooper:
    Où aviez-vous vu l’Insigne trilatéral que je vous ai montré à la réception de notre ami?

    Le vétéran:
    Sur une soucoupe volante que j’avais mission de surveiller à la base aérienne d’Edwards. Je l’ai revu sur différentes soucoupes quand j’ai été affecté à la zone 51 au Névada. Laissez-moi vous dire combien j’ai été étonné par la précision et la quantité de vos informations à ce sujet.

    Cooper:
    La plupart d’entre elles découlent de documents dont j’ai personnellement pris connaissance au début des années 70. Le reste m’a été transmis par des informateurs. Le dossier que j’ai monté est le fruit de 17 années de recherche. En outre, une bonne partie de ma documentation provient de rencontres comme celle que nous tenons en ce moment. Pouvez-vous me relater les circonstances dans lesquelles il vous a été donné de voir cette soucoupe à Edwards?

    Le vétéran:
    On m’avait assigné la garde d’un hangar dont je ne connaissais même pas le contenu.

    Cooper:
    Quel était le nom de ce hangar’?

    Le vétéran:
    Il ne portait ni nom ni numéro. On l’appelait le hangar Delta.

    Cooper:
    Pouvez-vous me dire où il est situé sur la base?

    Le vétéran:
    Il est isolé sur la partie nord, complètement à l’écart, et personne ne peut y avoir accès sans être muni d’un saufconduit et d’un insigne spécial.

    Cooper:
    À quoi ressemble cet insigne?

    Le vétéran:
    À celui que vous m’avez dessiné: un triangle noir sur fond rouge. À l’endos, il porte une description du détenteur comme toute autre carte d’identité.

    Cooper:
    Comment êtes-vous arrivé à voir la soucoupe?

    Le vétéran:
    On ne peut pénétrer dans le hangar que par une seule porte, et celle-ci donne directement sur le corps de garde. Au fond de cette salle, une autre porte donne accès à un bureau qui lui-même commande le hangar proprement dit. Il nous était strictement défendu de franchir le seuil du bureau mais, un soir, l’officier en devoir m’a demandé si je savais sur quel objet je veillais.

    Je lui ai répondu qu’il n’était pas dans mes attributions de le savoir. Il m’a alors demandé si j’étais intéressé à le voir. Croyant qu’il cherchait simplement à me mettre à l’épreuve, je lui ai répondu que ce n’était pas nécessaire. Il m’a fait alors signe de le suivre et nous avons traversé le bureau, puis il a déverrouillé la porte du hangar. C’est là que j’ai vu la soucoupe, posée sur ses pieds mais appuyée aussi sur des vérins.

    Cooper:
    Vous employez le mot «soucoupe». Est-ce à dire que cet engin était circulaire?

    Le vétéran:
    Oui, c’était exactement le genre de soucoupe volante qu’on est habitué à voir au cinéma.

    Cooper:
    Pouvez-vous me la décrire?

    Le vétéran:
    Elle avait un diamètre de dix mètres environ et semblait faite d’un métal non brillant, comme de l’argent terni.

    Cooper:

    Quelle hauteur avait-elle?

    Le vétéran:
    De cinq à six mètres environ. L’Insigne trilatéral y apparaissait sur les deux faces, supérieure et inférieure.

    Cooper:
    Avez-vous remarqué des ouvertures?

    Le vétéran:
    Non, mais il faut dire que je n’en ai vu qu’un seul côté et à peine trois ou quatre minutes.

    Cooper:
    Avez-vous aperçu des hublots?

    Le vétéran:

    Je crois qu’il y en avait tout autour de la partie supérieure, mais je ne pouvais rien distinguer à l’intérieur.

    Cooper:

    Etaient-ils ronds?

    Le vétéran:
    Non, ils étaient rectangulaires. J’ai aussi remarqué deux rainures qui faisaient le tour de la carlingue, l’une sur la face supérieure et l’autre sur la face inférieure à un peu plus d’un mètre de l’intersection de ces deux moitiés, et une partie de la face intérieure ressemblait à des grilles ou des lucarnes.

    Cooper:
    L’officier vous a-t-il dit quelque chose?


    Le vétéran:

    Simplement qu’il ne m’avait pas tout montré, puis nous sommes retournés au corps de garde et il est parti.

    Cooper:
    Etrange comportement, ne trouvez-vous pas?

    Le vétéran:
    Tout ce qui avTout ce qui avait trait à Delta était étrange, tout ce que l’on voyait, tout ce que l’on faisait… Par moments, j’ai vu des hommes éclater en larmes sans raison apparente; et, quand un type avait le malheur de craquer, il disparaissait à tout jamais.

    Cooper:
    Qu’advenait-il à ces hommes?

    Le vétéran:
    Je ne sais pas et je n’ai jamais cherché à le savoir.

    Cooper:
    Avez-vous objection à parler de vos autres expériences?

    Le vétéran:
    Non, pas du tout.

    Cooper:
    Comment êtes-vous entré à Delta?

    Le vétéran:
    J’avais d’abord été recruté dans l’Organisation de reconnaissance nationale et envoyé à Fort Carson au Colorado. Puis, après un entraînement intensif, j’ai été soumis à une sévère procédure de sélection imposée par les services de sécurité Delta, à l’issue de laquelle ils m’ont enrôlé.

    Cooper:
    Sur quels critères se sont-ils basés pour vous choisir?

    Le vétéran:
    Premièrement, m’a-t-on dit, parce que j’étais orphelin. Imaginez un instant qu’un homme soit victime d’un accident grave dans le cadre d’opérations secrètes. S’il a de la famille, ses parents risquent de compromettre tout le projet simplement en essayant de connaître les circonstances entourant la disparition de leur cher fils.

    Cooper:
    Les membres des équipes Delta sont-ils tous orphelins?

    Le vétéran:
    D’une certaine manière puisque leurs parents sont tous disparus, décédés depuis longtemps ou récemment, morts de maladie ou tués dans un accident.

    Cooper:
    N’étiez-vous pas un peu perplexe par rapport à ce critère? Autrement dit, vous demandiez-vous en quoi pouvait consister ce secret qui semblait si important qu’on doive y assigner des orphelins?

    Le vétéran:
    J’ai vu certaines choses… On racontait des histoires… au sujet de Dreamland surtout… Avez-vous entendu parler des chasseurs de primes de Dreamland?

    Cooper:

    Que voulez-vous dire?

    Le vétéran:
    Quand un homme est affecté à Dreamland, s’il sort en permission ou en devoir et qu’il lui prend la fantaisie de ne pas rentrer à temps ou de ne pas revenir du tout, alors sa tête est pour ainsi dire mise à prix et les chasseurs de primes se lancent à sa recherche pour le ramener dans les installations souterraines où vivent les visiteurs… Vous savez de qui je veux parler, mais je crois que je ferais mieux de me taire. De toute façon, je ne m’en souviens presque plus… et n’étions-nous pas censés nous entretenir de Redlight?

    Cooper:
    Nous n’avions aucunement convenu de nous limiter à ce seul sujet. Est-ce une nouvelle condition?

    Le vétéran:
    Oui, il vaut mieux parler d’autre chose. Je peux seulement vous dire qu’il se passe des choses vraiment bizarres à Dreamland.

    Cooper:
    Que voulez-vous dire quand vous prétendez ne plus vous souvenir?

    Le vétéran:
    Je n’arrive plus à me rappeler… Je n’ai vraiment pas envie d’en parler, voilà tout…

    Cooper:
    Non, s’il vous plaît, ne me faites pas ce coup-là. Allez! Vous m’en parlez ou vous ne m’en parlez pas, mais cessez de jouer avec mes nerfs! Qu’avez-vous à ajouter sur Dreamland? Pouvez-vous au moins me dire où c’est situé?

    Le vétéran:
    Non, je cours un trop grand risque, c’est trop dangereux, et maintenant je suis marié.

    Cooper:
    Très bien, alors parlez-moi de la zone 51.

    Le vétéran:
    C’est le quartier général de Redlight. Elle est située au lac Groom dans le Névada Celui-ci est en plein coeur d’un champ de manoeuvres que vous pouvez voir en consultant une carte. Il s’agit d’un lac asséché sur le lit duquel on a érigé des installations ultra-secrètes. On y pratique des vols d’essai à bord de soucoupes volantes.

    Cooper:
    En avez-vous déjà vu quelques-unes voler?

    Le vétéran:
    Oui, elles sont parfaitement silencieuses et se déplacent à des vitesses prodigieuses.

    Cooper:
    Est-ce le même type d’appareil qu’à Edwards?

    Le vétéran:
    L’un des deux que j’ai vus est semblable. Quant à l’autre, il ressemble à un diamant qu’on aurait retourné à l’envers après l’avoir sorti du chaton d’une bague de fiançailles.

    Cooper:
    Voulez-vous dire qu’il donne vraiment l’impression du diamant?

    Le vétéran:
    Pas tout à fait, mais la forme est semblable. De plus, en plein vol, il devient brillant comme le soleil et parfois même iridescent. Par contre, au sol, il présente la même apparence de métal terne que la soucoupe d’Edwards.

    Cooper:
    À quelle distance de l’appareil vous teniez-vous quand vous l’avez vu?

    Le vétéran:
    Assez loin puisque personne n’a le droit de s’en approcher, à cause des radiations, sans doute.

    Cooper:
    Entendez-vous par là qu’il était propulsé à l’énergie nucléaire?

    Le vétéran:
    Je n’en suis pas certain, mais je suppose qu’il représentait un risque élevé de radioactivité puisqu’il nous fallait toujours porter un dosimètre* sur nous et aller l’échanger contre un autre tous les jours pour le faire vérifier.

    Cooper:
    Combien de temps êtes-vous resté à la zone 51?

    Le vétéran:
    Mon premier stage a duré trois mois. D’ailleurs, jamais personne n’y est affecté plus longtemps que quelques mois. La seconde fois, j’y ai été consigné près de cinq mois, comme en temps de guerre, sans permission de sortie; mais il faut dire que ces quartiers sont pourvus d’excellents équipements récréatifs.

    Cooper:
    Je suis navré de vous talonner, mais j’aimerais vraiment en apprendre plus long sur Dreamland parce que votre témoignage ne semble pas concorder avec mes autres sources d’information. On m’a dit que la base extranéenne est située au Nouveau-Mexique. S’agirait-il de Dreamland?

    Le vétéran:
    Il y a plusieurs bases… Mais je dois maintenant partir. J’ai tort de vous parler de tout cela; je ne devrais pas, c’est beaucoup trop dangereux, bien plus que vous ne l’imaginez. Je ne suis pas au courant de tout mais je sais que la situation est complètement désespérée. A vous dire vrai, je suis très inquiet de ce que l’avenir nous réserve. Ne me demandez pas de vous expliquer, je ne sais pas de quoi il s’agit; mais je suis certain qu’il se trame quelque chose. On construit actuellement d’immenses abris souterrains sous le lac Groom et ailleurs. De toute manière, à voir votre dossier, je crois que vous êtes mieux documenté que moi à ce sujet. Maintenant, permettez que je m’en aille. C’est la veille de Noël et je demeure assez loin.

    Cooper:
    Avant de partir, voudriez-vous jeter un coup d’oeil aux notes que je viens de prendre et les rectifier s’il y a lieu?

    Le vétéran:
    Ce n’est pas la peine. J’ai observé pendant que vous écriviez, et vous n’avez rien oublié. Mais puis-je vous demander ce que vous comptez faire de ces notes?

    Cooper:
    Je vais d’abord les compiler dans un dossier puis les publier sous la forme d’un dialogue en prenant garde de ne pas vous identifier.

    Le vétéran:
    Si, de toute façon, vous le faisiez, je vous répète que je nierais tout et vous accuserais de diffamation.

    Cooper:
    Soyez sans crainte, je n’ai jamais nommé mes informateurs. Si, un jour, vous aviez l’intention de me révéler autre chose, vous avez mon numéro…

    Le vétéran:
    Je ne pense pas. Vous auriez intérêt à être très prudent. A votre place, je ferais attention à moi et je ne rapporterais pas cette conversation. Vous devriez y réfléchir.

    Cooper:
    Que pensez-vous qu’il puisse m’arriver’?

    Le vétéran:
    La même chose qu’aux autres… Vous devriez laisser tomber… Vous… Personne n’y peut plus rien changer!

    Le reste de notre conversation n’a consisté qu’en salutations d’usage. Cet homme m’a paru vraiment sincère et profondément tourmenté par ce qu’il racontait. En tout cas, il semblait se faire réellement du souci pour ma sécurité comme pour la sienne.

    Il est le deuxième à me donner la description d’une soucoupe volante à la base d’Edwards. Tous deux m’ont parlé du même insigne de sécurité et ont fait également référence au fameux Dreamland. Mais c’est la première fois que j’entendais mentionner l’existence de plusieurs bases extranéennes et aussi celle des chasseurs de primes.

    Je crois, de plus, qu’il y a un lien significatif à établir entre l’usage des dosimètres et l’incident qui est survenu aux deux femmes dans le Texas. John Lear prétend que Dreamland est situé à Edwards. Pour ma part, je n’en connais pas l’emplacement. Cette allusion au «pays des rêves» dans le choix même du mot Dreamland me rend perplexe parce que cette désignation ne correspond pas à celles que l’armée à tendance à utiliser pour nommer ses projets ou les sites de ses opérations.

    J’aimerais préciser que mes informateurs m’avaient d’abord signalé que la base extranéenne était située à Dreamland; mais, par la suite, ils se sont rétractés et ont nié cette information. Il est tout de même étrange que ce nom revienne constamment sur les lèvres à chaque fois qu’il est question de la base extranéenne! Par ailleurs, comment savoir puisque les victimes d’enlèvement invoquent unanimement la défaillance de leur mémoire?

    En définitive, les réponses du vétéran de l’armée ne m’auront personnellement apporté que de nouvelles questions.., encore plus troublantes !

    *Le type de dosimètre qu’on utilisait du temps où je servais dans la Marine consistait en une pellicule photographique insérée dans un insigne que les membres du personnel devaient épingler à leur chemise lorsqu’ils travaillaient dans des zones où ils risquaient d’être exposés à des radiations nucléaires. En raison de sa photosensibilité, la pellicule réagissait aux radiations et, selon son degré d’exposition, il était possible d’évaluer la dose exacte de radioactivité à laquelle chaque membre avait pu être exposé. Au Commandement aérostratégique, je portais un tel dispositif parce que les aéronefs d’alerte étaient équipés en permanence d’armes nucléaires. Nos dosimètres étaient vérifiés une fois par semaine. S’ils indiquaient une exposition aux radiations, il nous fallait alors nous soumettre à un processus de décontamination. Pour ma part, cette mesure n’a jamais été nécessaire pendant toute la durée de mon service.

    Fin de l’extrait

     

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